C'était à NEUVILLE SUR AIN

Publié le par domrobhub

Nous avons échappé à la pluie annoncée en début de semaine et c'est par une relative douceur que nous partons en direction du château de la Tour, une oeuvre de l'architecte départemental Tony Ferret (1850-1923), bâtisse de pierre et brique dont nous longeons l'important mur d'enceinte. Celui-ci hébergeait autrefois en été les enfants de Champigny sur Marne, "les enfants de Georges Marchais" précise Jean-Pierre.

Les routes et chemins nous amènent rapidement au milieu des champs qu'ils soient de maïs, coupé ou délaissé ou de blé, naissant. Derrière nous, veille la Croix de la Dent, sur la droite le Turgon exhibe son plateau pelé et le mont Olivet sa chevelure boisée. Devant au loin on devine le château des Allymes sur fond du mont Luisandre, la tour carrée de St Denis et la fumée caractéristique de la centrale du Bugey. Nous sommes en pays de connaissance et pour la surprise il faudra attendre.

Après quelques arrêts prolongés, il faut maitriser le temps, nous nous engageons dans une forêt dont la sente est encombrée de gros cailloux, "des têtes de bressan" comme les appelle Evelyne. Des bressans à forte tête mais aussi au grand coeur comme le rappelle le monument dédié à la résistance au hameau de Thol. La rivière d'Ain joue à cache-cache dans le petit bois plaisant qui nous ramène au parking.

Le temps de changer les chaussures, davantage pour certains, et nous partons à pied pour la surprise désormais éventée du Faisan Doré. Pas de faisan en entrée mais du gibier quand même puisque c'est du lièvre qui nous est présenté sur une assiette en ardoise. De la plume aussi puisque suivront des coquelets stoppés dans leur croissance et gisant à moitié sur un lit de trompettes de le mort. De la confiture enfin pour accompagner les fromages blancs et dont bien peu auront deviné l'heureux mariage de la pomme et du kaki. Sur le parking, Jean-Pierre, bien que non formé aux premiers secours, use adroitement de son extincteur pour apaiser sinon éteindre la combustion digestive.

En tout cas aucune action sur Robert qui, au contraire, ne laisse pas s'éteindre une tradition qui, chaque fin d'année, nous réunit dans la convivialité.

L'égrafigneur.

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