Tossiat by night.
Le cas « Soulet »
La contreverse sur l’origine de ce plat semble remonter au temps de la guerre de Cent Ans et au siège de Castelnaudary au cours duquel nos soldats regaillardis par l’énergétique composition boutèrent les Anglais hors de nos frontières. Plus modestement il s’agissait pour nous de terminer agréablement notre rando de nuit mais non sans avoir précédemment aiguisé nos appétits. C’est ainsi que sous la conduite de Robert, le preux, nous nous sommes enfoncés dans les chemins creux et accrochés aux branches dans de vertigineuses descentes sur les hauteurs de Tossiat.Laissant les villages de Salles et Gravelles à l’écart et les chiens endormis dans leurs niches c’est par une nuit sans lune mais avec nos lumignons au front que nous nous sommes glissés discrètement dans le monde de la nuit. Après que certains (nes) aient changé d’habit de lumière nous nous sommes rendus à « La Fontaine » non pour y voir couler l’eau mais pour nous plonger dans la cassole de haricots blancs accompagnés de saucisses, cuisses de canard et tranches de lard. Un plat dont Tossiat semble s’être fait une spécialité d’autant que ce village n’est pas très éloigné de Toulouse…dans le dictionnaire. En tous cas plus convenant qu’au Malawi cet état africain où vous avez peut-être eu vent que les pêts y étaient sévèrement réprimés. Avec mes flatuosités. L’égrafigneur.
