les Monts Berthiand
Le printemps au Berthiand.
Nous traversons Volognat , fuyons « le travail », puis après être passés à gué au pied du château nous nous égrenons comme un chapelet dans une longue montée pareille au lit d’un ruisseau. Un soleil printanier éclaire les sous bois et fait resplendir les pierres et les mousses humides. Au sommet que nous atteignons haletant nous retrouvons de larges chemins qui de haies en pâturages nous emmènent jusqu’à la cabane des chasseurs où nous faisons une halte. Le temps pour certains de goûter au gingembre au goût piquant de Robert, pour d’autres comme Eliane de fumer un cigare, pour d’autres encore de vider leurs sacs. Le président des chasseurs fait savoir à ses compères, sur une planche manuscrite, ancêtre du courriel, que le trésorier n’est plus Jean Aymard mais Jean Caisse, une écriture à portée de fusil !
L’allure ne faiblit pas pour regagner Nurieux, seul un tapis de violettes ou de scilles regroupe brièvement les Charle magne et les Ro lents. Nous traversons Peyriat et au loin on devine la chapelle du Mornay, lieu de recueillement, mais en ce jour béni c’est pourtant par un rite païen au café de la gare que nous clôturerons cette dernière sortie en demi-journée. L’égrafigneur.
Statistiques 24 participants (es) 14 km