Le Crêt d'Eau.
Crédo ou Crêt d’Eau.
Chance ou malédiction à chacun son crédo mais Crêt d’Eau commun pour les volontaires de la RSCB qui en ce vendredi 13 se sont lancés à 13 à l’assaut du massif de la chaîne méridionale du Jura.
Du parking Métral à 759m d’altitude c’est par le chemin des vaches que nous accédons aux premiers contreforts du massif du Crêt d’Eau. La montée sans être harassante est continue pendant deux bonnes heures. Nous avons néanmoins le temps d’admirer la vallée de la Valserine et la cité de Bellegarde lovée dans un bras du Rhône avec en premier plan le domaine ferroviaire et la coupole de sa nouvelle gare TGV bioclimatique. Plus tard nous arrivons sur un plateau typique de ceux de moyenne montagne avec son herbe rase parsemée de roches au pied desquelles se dissimulent les fleurs de gentianes et avec ses mares assèchées que les lions ont depuis longtemps délaissées et où nous laissons à tout hasard une trace de notre passage. C’est dans la brume et par une température rafraichie que nous nous hissons à la croix du Crêt de la Goutte qui culmine à 1621m. Nous nous y restaurons à l’abri du vent avant de redescendre par « la pierre à fromage » dont notre président teste l’efficacité et de passer devant le chalet de Varambon qui propose un gîte et abrite le berger à la belle saison. Il n’y a bien que la grive au chant roulé pour venir troubler la tranquillité du lieu alors qu’à l’horizon à la faveur d’une éclaircie le Mont Blanc se dévoile enfin. C’est par le chemin inverse caillouteux et feuillu que nous regagnons notre point de départ et c’est au bord du lac de Nantua que nous nous séparons après avoir pris une boisson. Heureusement peu alccolisée car la maréchaussée judicieusement placée voulait, après une telle journée, encore nous faire souffler ! L’égrafigné (à l’avant-bras).
Statistiques : 14 km, dénivelé 963m.