Pressiat 12 2016

Publié le 20 décembre 2016 par domrobhub

Vendredi 16 décembre 2016.

Dans les pas de Gargantua.

En effet que l’on parle de crottes déposées ou de hottes vidées à propos des trois monts, dont le mont Myon, il est manifeste que le géant rabelaisien, grand façonneur de paysages, est passé par là. Occasionnellement ou appelés par « les ventres jaunes » pour ériger une barrière entre eux et leurs voisins jurassiens « accapareurs de sel et gens de gabelle » en tout cas, partis de Pressiat, ce n’est nullement à pas-de-géant que nous gravissons un long chemin tantôt bordé d’arbres moussus et difformes tantôt alvéolé de creux de verdure. Après une halte bienvenue sur une plate-forme herbeuse qui a aussi les faveurs des sangliers, nous nous engageons dans un sous-bois clairsemé qu’un soleil plus présent tente d’éclairer. L’éclaircissement pour ne pas dire l’éblouissement sera bien réel et bien agréable dans la descente vers Chevignat par un chemin profondément défoncé comme si le débonnaire géant y avait laissé traîner ce tronc d’arbre qui lui servait généralement de bâton. Nous longeons un enclos où paît une famille de bovins belges à la robe d’un beau blanc bleu une fois. Au village, nous passons devant la bâtisse de « La Tourelle » qui offre des chambres d’hôtes et nous nous arrêtons un peu plus loin au plan d’eau « Le grand Chevalet » qui nous offre l’occasion de souffler et de grignoter. Sans deviner que bientôt le groupe allait perdre quatre de ses éminents membres en extase devant l’architecture d’une porte de grange et ensuite en perplexité à la croisée des chemins. Mais grâce à la vigilance d’Evelyne et à l’expérience de Michel la rupture irrémédiable sera évitée et le taux de perte légal (7 %) non dépassé. Néanmoins le regroupement n’aura lieu qu’au parking autour d’un verre de jus de pomme de Blanaz que l’un des bâtisseurs, spécialiste également en fours à pain, avait eu la délicatesse d’apporter. Une belle fin d’année sportive en attendant une autre plus gastronomique à défaut d’être ... gargantuesque.

L’égrafigneur.

Statistiques : 32 personnes au départ, 28 + 4 à l’arrivée, 9,3 km, 348m de dénivelé.